« Hubert Petit-Phar combat les clichés avec Ustium :
La pièce chorégraphique a été nommée d’après une œuvre de Jean-Paul Sartre Huis clos, « ustium » en latin.
Danseur et chorégraphe, Hubert Petit-Phar (compagnie La Mangrove) a basé sa création sur l’analyse d’une œuvre de Jean-Paul Sartre développée dans Huis clos. Une critique des préjugés liés à la masculinité et à l’homme noir.
Hubert Petit-Phar a souhaité traiter différentes problématiques au sein de cette pièce, notamment la masculinité et les préjugés qui entourent l’homme noir. « En partant de cet argumentaire de Jean-Paul Sartre, j’ai pu traiter de l’homophobie, du rejet et de la tolérance… », explique-t-il.«
– Tafari Tirolien, 01 mars 2023
Un trio pétri de sensibilité, de vérité et d’intensité pour incarner la force de la vie, les caractères, les différences entre chacun d’entre nous. La danse est limpide, le message clairvoyant.Trois personnages bien vivants, dansant et pertinents de musicalité.
– Geneviève Charras – le 19 juillet 2023
« Lors d’une nouvelle représentation de la pièce Ustium chorégraphiée par Hubert Petit-Phar, plus de 200 personnes se sont déplacées à la salle Sonis. Les spectateurs ont été saisis par l’engagement des trois danseurs, Ludovic Bibeyron, Mickaël Top et Driss IxX, et ont manifesté leur admiration à travers de riches applaudissements et une salle entièrement debout en fin de spectacle. A la sortie, on a pu entendre des phrases telles que « la perception de la souffrance de ne pouvoir parfois assumer qui on est était palpable », « la pièce engage une réflexion, on se pose des questions sur la vie dans la société, sur le chemin existentiel » (…).
– Stéphanie Tollet, 20 avril 2023
La musique rythme le spectacle sauf lors d’une prise de parole très forte où des témoignages relatent la violence verbale et physique que subissent les homosexuels dans la société antillaise contemporaine où ils sont obligés de mener des vies secrètes.Symbole d’une vie bancale, la danse y est clopin-clopant soulignat le contraste entre les corps contraints et les corps libres. On a beaucoup aimé !
LA PROVENCE – Patrick Denis – le 19 juillet 2023
Pièce intense pour trois interprètes avec un fort prisme queer.
– Aurélien Martinez – le 9 juin 2023
Hubert Petit-Phar a voulu évoquer frontalement la question de la masculinité et du queer aux Antilles et engendrer, soulever le débat. Avec parfois, il faut le dire, son lot d’intolérance, avoue le chorégraphe ; mais bien heureusement aussi beaucoup d’applaudissements chaleureux pour la façon dont le délicat sujet est abordé sur scène.
– Patrice Elie dit Cosaque – le 15 juillet 2023
« Ici se pose la question de notre humanité et de ses fondations.
Le corps, la voix, le souffle… le souffle puis le silence. Corps contraints, Corps libres, le désir est de croiser, de confronter les langages chorégraphiques afin de faire émerger une danse libératoire, avec l’envie de repousser les limites du geste, créant un mouvement d’urgence, de tension, jusqu’au dernier souffle. »
– Vanessa Humphries, 28 mai 2019
Filiation
« Deux hommes, frères, père et fils ou camarades sont assis sur leur caisse de bois, de fortune, riches de leurs expériences à partager, ils échangent, s’opposent se rallient; ils dansent les générations, la passation, la transmission avec grâce, complicité et générosité Deux grands gaillards, t-shirts, torse nus ou en chemise blanche pour passer le temps et l’espace. Danse offerte, ouverte de grande envergure de bras offerts. Les regards s’échangent et avancent dans la compréhension ou l’adversité. Père ou fils, dans l’allégresse communicative, leur danse décontractée, fluide et aérienne se goûte avec délectation et poésie du geste à l’appui. »
– G.Charras, 12 juillet 2017
« Danser pour inventer une autre manière de lier identité et territoire : l’idée de Jean-Claude Bardu et Hubert Petit-Phar est belle et se présente de manière convaincante. Nous retiendrons surtout la présence poétique de deux danseurs à la fois subtils et extrêmement énergiques. »
[Avignon off]
– Camille Thermes, 18 juillet 2017
Marie Chavanieux, 26 juin 2013 – N° 211
« Les chorégraphes Hubert Petit-Phar et Delphine Cammal nous emmènent en voyage dans le dédale de la Mangrove. Les interprètes évoluent avec sobriété et, pourtant, nous transportent sans cesse avec délice dans l’entre-deux du rêve et de la réalité, entre racines blanches et noires. »
– M.C, avril 2013
– Aurélien Chubilleau, 10 juillet 2012
« Une symbiose émouvante et envoûtante entre la musique et les interprètes. »
– Thierry Hilleriteau, avril 2011
« Nuances 3 est la rencontre du geste chorégraphique d’Hubert Petit-Phar avec le rythme envoûtant de la musique live de Jean-Luc Bernard… Une synergie s’opère… Musique et corps fusionnent pour former un ensemble sensoriel et visuel, où le rythme donne le ton tandis que le corps dévoile le sens. »
– M. Provost, notreinfo.com, janvier 2010
« Pendant et après l’exécution, l’imagination du public ne siège pas les bras croisés, au contraire. Sur scène, l’histoire voyage et s’écrit dans l’esprit du public. »
– Moje Miasto, juillet 2009 (Pologne)
« Sobre, Hubert Petit-Phar nous danse son « Vois où je vis » avec la douce complicité qui l’allie à sa danseuse Delphine Cammal. La musique omniprésente et jouissive continue de transporter le spectateur toujours plus loin du réel… »
–Sandrine Mailhaud, mai 2008
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